lundi 5 mai 2025

Le 13 mai : engager la riposte et gagner sur nos revendications

 

Réarmement, coupes dans les services publics, baisse de l’indemnisation des arrêts maladie, jours de carence…

Toutes les raisons de se mobiliser…

En grève le 13 MAI

Depuis plusieurs semaines, le gouvernement prend prétexte du contexte international anxiogène pour multiplier les coups bas et les attaques contre les travailleur·euses et les plus précaires.

« On va devoir revisiter nos priorités nationales ». Cette petite phrase lancée par E.Macron lors de son allocution du 5 mars 2025, résume à elle seule le projet politique de ce gouvernement : une réorientation des dépenses publiques vers la défense et une réduction drastique de celles pour les Services publics et la protection sociale

Dans la Fonction publique, les personnels sont touchés par le passage à 90% de l’indemnisation congé maladie ordinaire (pour les 3ers mois). Mesure perfide que de faire payer les malades… Quant à la question des retraites, les pseudo-concertations ont très vite montré à quel point les dés étaient pipés depuis le début. L’objectif du Medef et du gouvernement est, avant tout, de nous faire travailler plus longtemps.

Nous devons très vite engager la riposte. Le 13 mai 2025, exprimons haut et fort notre rejet de cette politique austéritaire et réaffirmer nos exigences en matière de moyens pour des Services publics efficaces, des revalorisations salariales pour toutes et tous. Continuons de revendiquer un plan d’urgence pour l’École, avec un budget permettant la créations massives de postes, des emplois statutaires pour les précaires (AEd, AESH, non- titulaires…).

Ensemble, exigeons l’abrogation de la réforme des retraites Borne-Macron et un retour à la retraite à 60 ans, l’abrogation de tout jour de carence et le retour d’une indemnisation complète des arrêts maladie dans le privé comme dans le public.

 

La lutte continue pour un vrai statut et un salaire digne : En grève le 13 MAI 2025

 

Pour une éducation égalitaire et émancipatrice, nous avons besoin de personnels aux approches et cultures professionnelles variées. Les AEd occupent une place centrale dans les établissements mais sont précarisé·es et sous-payé·es. Enfin, les moyens humains en vie scolaire sont insuffisants.

Profitons de la grève Fonction publique du 13 MAI 2025 pour donner toute leur visibilité aux AEd.

Les grèves du 16 janvier et 1er avril ont été bien suivies : de nombreuses vies scolaires complètement fermées et des rassemblements partout en France, un renforcement le 1er avril et de nouveaux départements touchés par le mouvement de grève. Il faut profiter de la journée de mobilisation Fonction publique du 13 pour donner toute leur visibilité aux AEd !

Des avancées dans plusieurs académies : ouverture de négociations pour un cadre des conditions d’emploi et de travail sur Lyon, sur une grille de salaire basée sur celle des AESH, sur le retour de CDD de 2 ou 3 ans… La grève paye !

LA CGT ÉDUC’ACTION APPELLE L’ENSEMBLE DES PERSONNELS À LA GRÈVE LE 13 MAI
ELLE APPELLE À RENDRE LA MOBILISATION DES AED LA PLUS VISIBLE POSSIBLE DANS TOUS LES CORTÈGES.

Télécharger le tract AED de la CGT Educ’action

Lire le communiqué intersyndical

Lire le tract de la CGT Educ’action

lundi 21 avril 2025

Pour la Fonction publique, pour les agents et les agent·es : mobilisation mardi 13 mai !

 

Communiqué intersyndical

Nos organisations syndicales CGT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC constatent la grande insuffisance des premières réponses faites par le ministre de la Fonction publique et l’ensemble du gouvernement aux revendications et aux propositions exprimées très massivement notamment dans la grève et les manifestations du 5 décembre dernier ou dans tous les cadres du dialogue social.

Mesurant la gravité des crises aux niveaux international, européen et national, elles réaffirment dans ce contexte la nécessité de préserver le modèle social et les droits qu’il garantit aux citoyen nes et usager es. Pour nous, cela passe⋅par la préservation et le développement des services publics, de la fonction publique qui en assume l’essentiel, par la reconnaissance de ses personnels et des missions d’intérêt général qu’elles et ils exercent quotidiennement.

De ce point de vue, nos organisations alertent sur l’orientation choisie par le gouvernement concernant la préparation du budget 2026 qui, si elle devait être confirmée, signifierait suppressions massives d’emplois publics, poursuite du gel de la valeur du point d’indice, affaiblissements et abandons de missions de service public sur l’ensemble du territoire y compris en Outre-Mer, et cela sur plusieurs années… Il est nécessaire de refuser cette austérité budgétaire pour que d’autres choix soient faits en faveur de la fonction publique et de ses agent es.⋅

Par leur mobilisation, les personnels ont gagné l’abandon du projet d’augmenter à trois jours le délai de carence en cas d’arrêt de travail pour raison de santé. Néanmoins, le gouvernement a persisté à infliger une réduction de 10 % de la rémunération lorsque les personnels sont placés en congés de maladie ordinaire. Il a aussi maintenu la suppression de la GIPA pour 2024 et 2025 alors même que toutes les rémunérations de la fonction publique ont été affaiblies par les effets de la crise inflationniste des années passées.

L’agenda social adressé aux organisations syndicales par le ministre chargé de la fonction publique ne répond pas en l’état aux revendications et préoccupations des agent es publics, notamment en matière d’amélioration des⋅ rémunérations et des conditions de travail. Tout au plus, de vagues annonces concernant les rémunérations les plus faibles sont faites.

Nos organisations syndicales demandent au gouvernement de rétablir :

  • la rémunération complète, sans carence, pendant les jours d’arrêt maladie ordinaire.
  • les conditions budgétaires de versement de la GIPA pour 2025

Les agent⋅es de la fonction publique, fonctionnaires et contractuel·les, exigent notamment :

  • des moyens budgétaires à la hauteur des missions des services et des politiques publiques,
  • des créations d’emplois partout où c’est nécessaire et l’accès à l’emploi titulaire des agent⋅es contractuel⋅les,
  • l’augmentation de la valeur du point d’indice rétablissant le niveau des rémunérations et des mesures salariales générales au titre des années 2025 et suivantes,
  • la refonte des grilles indiciaires,
  • l’égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes.

C’est pourquoi nos organisations syndicales CGT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC appellent les personnels à se mobiliser lors d’une journée d’action, pouvant aller jusqu’à la grève, et à participer aux manifestations qui seront organisées sur l’ensemble du territoire le mardi 13 mai 2025.

Bagnolet, le 15 avril 2025

Télécharger le communiqué intersyndical

PSC : étendre nos droits

 

Le ministère a publié le résultat de l’appel d’offres sur la partie santé de l’offre de protection sociale complémentaire. C’est le groupement MGEN-CNP assurance (filiale de la banque postale) qui a remporté le marché pour les six années à venir.
La PSC entrera en vigueur au 1er avril 2026 sous la forme d’une mutuelle à adhésion obligatoire. Une année a été jugée nécessaire pour préparer l’affiliation de l’ensemble des bénéficiaires soient 1,4 millions d’agents. Des cas de dispense existent, principalement pour les agents couverts par le contrat obligatoire de leur conjoint.

La CGT Educ’action n’a pas été favorable à l’accord Prévoyance dans la Fonction publique qui découple Santé et Prévoyance.  C’est un immense recul pour la couverture des risques santé des personnels. Nous devons arracher le couplage Santé / prévoyance obligatoire comme à Bercy !

Télécharger notre 4 pages explicatif, et le comparatif de panier de soins

“4 pages Collège” : Résister à la pression

 

État des lieux au collège : les collègues sont toujours éreinté∙es par leurs conditions de travail qui se dégradent en corrélation avec les effectifs par classe qui augmentent, les effets du Choc des Savoirs ou encore l’inclusion sans réels moyens humains et au prix de la maltraitance des AESH. Le bouleversement de notre statut avec le Pacte qui vise à diviser les personnels tout en désorganisant les établissements ; la politique managériale des chef∙fes d’établissement de plus en plus autoritaires et, enfin, l’entrisme des idées d’extrême droite dans nos établissements… autant de raisons de rester vigilant·es, mobilisé·es et de lutter.

Télécharger la publication

GRANDE Enquête nationale non-titulaire

 

La phase de renouvellement des contractuel·les reste révélatrice de vos conditions d’emploi et vient rappeler le sort souvent inacceptable que vous subissez dans bon nombre de domaines, notamment dans celui des affectations. Variables d’ajustement, de nombreux·ses collègues sont affecté·es selon les besoins, sur temps incomplets, postes partagés sur deux voire trois établissements. S’y ajoutent des conditions de rémunération trop faibles et dans de nombreuses académies une absence de revalorisation régulière.

La CGT Éduc’action vous donne la parole !

Le nombre de contractuel·les enseignant·es ne cesse d’augmenter et 1 enseignant·e sur 10 est contractuel·le. La précarisation des personnels s’amplifie depuis la loi de transformation de la Fonction publique d’août 2019. Cette volonté politique de précarisation galopante est le fruit d’une logique libérale implacable. Elle a pour objectif de faire apparaître le statut de fonctionnaire comme un simple support possible de l’emploi public à côté de celui de contractuel·le et de le rendre minoritaire. Elle contribue à la dégradation de l’emploi statutaire, à la dévalorisation des métiers et à la fragilisation des droits. Elle contraint bien souvent les collègues à accepter des conditions de travail dégradées, et les situe à la portée de pressions hiérarchiques, notamment avec le développement d’une GRH de proximité conduisant à l’arbitraire le plus total.
C’est dans ce contexte que la CGT Éduc’action se lance dans une vaste enquête nationale menée auprès des contractuel·les, premièr·es victimes de la cure d’austérité et premièr·es impacté·es par les baisses d’effectifs prévues.
RECRUTEMENT, AFFECTATION, REMUNERATION, PRISE DE POSTE, EVALUATION, FORMATION, CONCOURS, CONDITIONS DE TRAVAIL, autant d’axes au cœur de cette enquête et des préoccupations des personnels.

En permettant l’expression directe des personnels, la CGT Éduc’action entend dresser un réel état des lieux chiffré des conditions d’emploi des non-titulaires.

En y répondant, vous participez au renforcement des revendications de la CGT Éduc’action.
RÉPONDRE À L’ENQUÊTE

Télécharger le tract